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Formation

​Formation

Les cinq (5) principaux groupes de gens qui reçoivent de la formation des thérapeutes respiratoires sont
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Les patients/clients et les soignants de la famille
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Les professionnels de la santé non réglementés
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Les professionnels de la santé réglementés
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Les thérapeutes respiratoires étudiants
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D’autres étudiants (p. ex., en soins infirmiers)

1. Patients/clients et soignants membres de la famille

Les patients/clients fournissent des soins essentiels au sein de la communauté, comme l’aspiration, l’entretien de trachéostomie et la gestion des appareils de ventilation. Pour décider s’il est sûr et approprié d’enseigner une procédure donné à un patient/client ou des soignants de sa famille, le thérapeute respiratoire doit tenir compte des facteurs suivants :
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Les besoins du patient/client
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Les connaissances, compétences et capacités de jugement nécessaires pour exécuter la procédure de façon sûre
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Les risques reliés à l’exécution de la procédure et la question à savoir si le patient/client ou le soignant membre de sa famille possède la capacité de les reconnaître et de les régler correctement
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Le maintien des compétences relatives à la procédure
La Loi sur les professions de la santé réglementées (LPSR) prévoit une exception pour les patients/clients et membres de la famille qui exécutent des actes contrôlés sans délégation dans les circonstances suivantes :

(d) le traitement d’un membre du ménage de la personne, si l’acte est un acte contrôlé visé à la disposition 1, 5 ou 6 du paragraphe 27 (2).

Tableau 1 : Actes contrôlés faisant partie des exceptions prévues dans la LSPR

DISPOSITION DE LA LPSR

Acte contrôlé


1La communication à un particulier, ou à son représentant, d’un diagnostic attribuant ses symptômes à tels maladies ou troubles, lorsque les circonstances laissent raisonnablement prévoir que le particulier ou son représentant s’appuiera sur ce diagnostic.
5L’administration de substances par voie d’injection ou d’inhalation.
6L’introduction d’un instrument, d’une main ou d’un doigt :
  1. au-delà du conduit auditif externe,
  2. au-delà du point de rétrécissement normal des fosses nasales,
  3. au-delà du larynx,
  4. au-delà du méat urinaire,
  5. au-delà des grandes lèvres,
  6. au-delà de la marge de l’anus,
  7. dans une ouverture artificielle dans le corps.

Les thérapeutes respiratoires sont autorisés à exécuter l’acte contrôlé 5 et peuvent effectuer des aspirations et des intubations en vertu des articles ii) et iii) de l’acte contrôlé 6. Les thérapeutes respiratoires n’ont pas l’autorisation prévue par la loi d’exécuter l’acte contrôlé 1. Le Tableau 2 stipule les actes contrôlés autorisés aux thérapeutes respiratoires en vertu de la Loi sur les thérapeutes respiratoires (LTR) et le lien entre chacun de ces actes et les exceptions prévues dans la LPSR.

L’administration d’une substance prescrite par inhalation (LTR no 5) ne fait pas partie de l’exception et ne peut pas être déléguée.

Tableau 2 : Traitement des membres de la famille

Acte contrôlé autorisé aux thérapeutes respiratoires dans la LTR

Traitement des membres du ménage de la personne (p. ex., member de la Famille)

1. Exécution d’une procédure prescrite sous le derme. (LTR no 1; LPSR no 2)Traitement d’un membre du ménage de la personne (p. ex., un membre de la famille)
2. Pratiquer des intubations au-delà du point de rétrécissement normal des fosses nasales ou au-delà du larynx. (LTR no 2; LPSR no 6 ii & iii)Non compris dans l’exception. Ne peut donc pas être exécuté par un membre de la famille de la communauté, à moins d’une délégation.
3. Pratiquer des aspirations au-delà du point de rétrécissement normal des fosses nasales ou au-delà du larynx. (LTR no 3; LPSR no 6 ii & iii)L’exception prévue dans la LPSR permet l’exécution de l’acte par un membre de la famille pour traiter un membre du ménage. Un thérapeute respiratoire peut fournir la formation.
4. Administration d’une substance par injection ou inhalation. (LTR no 4; LPSR no 5)L’exception prévue dans la LPSR permet l’exécution de l’acte par un membre de la famille pour traiter un membre du ménage. Un thérapeute respiratoire peut fournir la formation.

PAR EXEMPLE :

Ventilation en pression positive non invasive (p. ex., CPAP et BiPAP)

La ventilation spontanée en pression positive continue et le système à deux niveaux de pression BiPAP appartiennent à l’acte contrôlé d’administration d’une substance par voie d’inhalation. Les patients hospitalisés se préparant à recevoir leur congé et qui devront se servir d’un appareil CPAP ou BiPAP devront recevoir des instructions quant à l’utilisation de l’équipement pour effectuer leur propre traitement et régler les pannes eux-mêmes une fois à domicile (acte autorisé no 4 de la LTR). Comme cette procédure est couverte par l’exception en vertu de la LPSR sous 29(1), elle ne nécessite pas de délégation. Un thérapeute respiratoire peut fournir de la formation au patient ou client et aux membres de sa famille qui s’occuperont de lui.

VEUILLEZ PRENDRE NOTE :

Les procédures qui ne sont pas des actes contrôlés font partie du domaine public (p. ex., l’administration d’un médicament oral) et n’exigent aucune autorisation prévue par la loi. Pour obtenir de plus amples renseignements, voyez les Lignes directrices de pratique Interprétation des actes autorisés de l’OTRO.

 

​2. Formation des soignants non réglementés

Les soignants non réglementés (p. ex., les préposés aux services de soutien à la personne) travaillent dans différents milieux, dont des hôpitaux. Ils ne sont pas autorisés à exécuter d’actes contrôlés et doivent avoir une délégation pour exécuter tout acte contrôlé dans un établissement de soins de courte durée. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’éducation joue un rôle essentiel dans le processus de délégation.

La Loi sur les professions de la santé réglementées (LPSR) comporte une exception permettant l’exécution de certains actes contrôlés par les soignants non réglementés (ainsi que par des professionnels de la santé qui n’ont pas l’autorité législative pour exécuter ces actes) sans délégation si c’est :

(e) pour aider une personne dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne et que l’acte en question est un acte contrôlé en vertu de l’alinéa 5 ou 6 du paragraphe 27(2).

Tableau 3 : Aider une personne dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne

Acte contrôlé autorisé aux thérapeutes respiratoires dans la LTR

Aider une personne dans thérapeutes l’accomplissement des activités de la vie quotidienne

1. Exécution d’une procédure prescrite sous le derme. (LTR no> 1; LPSR no 2)Non compris dans l’exception. Ne peut donc pas être exécuté par un soignant non réglementé, à moins d’une délégation.
2. Pratiquer des intubations au-delà du point de rétrécissement normal des fosses nasales ou au-delà du larynx. (LTR no 2; LPSR no 6 ii & iii)L’exception prévue dans la LPSR permet l’exécution de l’acte par un soignant non réglementé si cela concerne une activité de la vie quotidienne. Un thérapeute respiratoire peut fournir la formation.
3. Pratiquer des aspirations au-delà du point de rétrécissement normal des fosses nasales ou au-delà du larynx. (LTR no 3; LPSR no 6 ii & iii)L’exception prévue dans la LPSR permet l’exécution de l’acte par un soignant non réglementé si cela concerne une activité de la vie quotidienne. Un thérapeute respiratoire peut fournir la formation.
4. Administration d’une substance par injection ou inhalation. (LTR no 4; LPSR no 5)L’exception prévue dans la LPSR permet l’exécution de l’acte par un soignant non réglementé si cela concerne une activité de la vie quotidienne. Un thérapeute respiratoire peut fournir la formation.
Dans le cas des soignants non réglementés, la délégation peut être exigée pour leur permettre d’exécuter un acte contrôlé. Le facteur déterminant est l’endroit où les soins sont fournis. Dans un établissement de soins de santé comme un hôpital ou un centre de réadaptation, la délégation est exigée et les conditions de la délégation et de l’enseignement doivent être respectées. Toutefois, si la procédure est exécutée au domicile du patient ou client, la délégation n’est pas nécessaire, puisque cette situation est englobée dans l’exception de la LPSR « Aider une personne dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne ». Le thérapeute respiratoire doit uniquement s’assurer que les attentes générales relatives à l’éducation sont respectées.

PAR EXEMPLE : Un préposé aux services de soutien à la personne d’un petit hôpital communautaire est responsable d’amener les patients/clients de l’établissement en excursion. Comme on prévoit que ces patients pourraient avoir besoin qu’on ajuste leur niveau d’oxygène au cours de cette période, il est nécessaire de déléguer au préposé l’acte contrôlé d’administration d’une substance par injection ou inhalation. Il est important d’être bien clair : le préposé aux services de soutien à la personne exécutera uniquement une partie de cet acte en particulier, soit l’administration d’oxygène. L’éducation fait partie du processus de délégation, afin de s’assurer que le préposé est en mesure d’exécuter la tâche en toute sécurité.

3. Formation des professionnels de la santé réglementés

Les thérapeutes respiratoires travaillent avec d’autres professionnels de la santé réglementés et on leur demande fréquemAttentes des thérapeutes respiratoiresment de transmettre leurs connaissances concernant différentes procédures à d’autres membres de l’équipe. Si un acte contrôlé est en jeu, il faut parfois une délégation, mais la plupart du temps ce n’est pas nécessaire. Si un professionnel de la santé réglementé est autorisé en vertu d’une loi, cela signifie qu’il a déjà l’autorisation d’exécuter cet acte contrôlé en vertu de la législation se rapportant de manière précise à sa profession (p. ex., Loi sur les infirmières et infirmiers, Loi sur les physiothérapeutes). Il est toutefois possible qu’ils doivent recevoir de la formation afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’exécution sûre et efficace de la tâche. Si on leur demande de fournir de l’éducation à un professionnel de la santé réglementé, le thérapeute respiratoire doit tenir compte de ce qui suit :

PAR EXEMPLE :

Professionnel de la santé sans autorisation législative
L’administration d’oxygène fait partie de l’acte autorisé no 4 de la LTR, « administration d’une substance par injection ou par inhalation », qui est un acte contrôlé autorisé aux thérapeutes respiratoires. Toutefois, les orthophonistes ne sont pas actuellement autorisés à administrer de l’oxygène et doivent avoir une délégation. Un thérapeute respiratoire peut déléguer cet acte contrôlé à un orthophoniste, ou la délégation peut provenir d’un autre professionnel de la santé réglementé autorisé à exécuter la procédure (p. ex., un médecin). Le thérapeute respiratoire peut seulement demander de fournir l’éducation dans le cadre d’un tel scénario.

Équipes de soins intensifs
Les rôles et les responsabilités sont souvent partagés entre les membres des équipes de transport de soins intensifs et les équipes d’intervention des soins intensifs. Ces équipes sont souvent composées d’un thérapeute respiratoire, d’un membre du personnel infirmier et d’un médecin. L’intubation et la ventilation manuelle peuvent être effectuées par l’équipe. Les membres du personnel infirmier et les médecins ont l’autorité législative d’exécuter ces procédures et n’ont donc pas besoin de délégation. Toutefois, en pratique, certains infirmiers et médecins n’ont pas l’expérience nécessaire à ces activités et pourraient avoir besoin de formation supplémentaire. Les thérapeutes respiratoires possèdent beaucoup de connaissances en gestion des voies respiratoires et peuvent offrir à ces cliniciens la formation pour leur permettre d’acquérir les compétences pour exécuter ces gestes. Dans cette situation, l’enseignement de ces compétences est approprié, après s’être assuré que toutes les attentes générales liées à l’éducation sont respectées.

4. Formation des thérapeutes respiratoires étudiants

Attentes des thérapeutes respiratoires

Les étudiants acquièrent souvent les connaissances et les attitudes concernant le professionnalisme par l’exemple. Par exemple, en plus de la théorie et de la pratique clinique, il est important que les thérapeutes respiratoires soient pour les apprenants un exemple de soins éthiques et remplis de compassion et de respect. Ils doivent aussi faire la promotion de soins axés sur les patients et la collaboration.

Les caractéristiques d’un modèle efficace sont les suivantes :

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Réflexion sur soi
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Excellence clinique
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Empathie
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Communication
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Disponibilité
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Intérêt manifeste pour l’enseignement
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Respect pour les autres
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Transparence

Attentes à l’égard des étudiants qui suivent un programme de thérapie respiratoire

L’OTRO ne régit pas les étudiants en thérapie respiratoire puisqu’ils ne sont pas membres de l’OTRO. use L’article 9 de la LTR et le règlement concernant l’inscription (Rég. O. 17/12) limitent aux membres de l’Ordre l’utilisation du titre « thérapeute respiratoire » (y compris ses variantes et les abréviations telles que RRT), en Ontario, aux membres de l’Ordre. L’Ordre désire donner aux étudiants et aux étudiantes des programmes de thérapie respiratoire la possibilité de se définir par la formation qu’ils suivent. L’Ordre n’empêche pas les étudiants en thérapie respiratoire d’utiliser le titre réglementé « étudiant en thérapie respiratoire » (une variante du titre réservé) et l’abréviation réservée correspondante (SRT), à condition que ces étudiants soient inscrits à un programme approuvé de thérapie respiratoire et qu’ils exercent leurs fonctions à titre d’étudiants. Toutefois, l’OTRO s’attend à ce que les étudiants :
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Se définissent clairement comme des étudiants en utilisant le titre de thérapeute respiratoire étudiant et l’abréviation SRT; en veillant à obtenir le consentement du patient, le cas échéant.
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Comprennent leur rôle et leurs responsabilités dans la prestation de soins de qualité;
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Connaissent et respectent les diverses lois qui peuvent influer sur l’exercice de leur profession (LPSR, Loi sur le consentement aux soins de santé);
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Veillent à la protection des renseignements confidentiels des patients/clients;
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S’assurent que toutes les consignations aux dossiers de santé des patients ou clients ont été co-signées par un thérapeute respiratoire surveillant lorsqu’ils ont été sous surveillance directe;
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Communiquent efficacement avec tous les membres de l’équipe de soins de santé qu’ils côtoient;
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Connaissent leurs propres limites et n’effectuent que les activités pour lesquelles ils ont reçu une préparation adéquate et pour lesquelles ils possèdent les connaissances, les compétences et les capacités de jugement;
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Comprennent à qui s’adresser pour obtenir de l’aide, et à quel moment.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les lignes directrices de pratique Interprétation des actes autorisés de l’OTRO.
Un thérapeute respiratoire étudiant est en vacances et travaille dans un hôpital local comme assistant au service de thérapie respiratoire. Dans son rôle, l’étudiant n’est PAS autorisé à se présenter comme thérapeute respiratoire étudiant, car il ne joue pas le rôle d’un étudiant.

Thérapeutes respiratoires étudiants qui exécutent des actes contrôlés

La LPSR prévoit une exception pour les étudiants qui exécutent des actes contrôlés s’ils « satisfont aux exigences prévues pour devenir membre d’une profession de la santé et si l’acte entre dans l’exercice de la profession et est accompli sous la surveillance ou les directives d’un membre de la profession ».

Les étudiants en thérapie respiratoire ont par conséquent le droit d’exécuter les actes autorisés aux thérapeutes respiratoires, à condition qu’ils le fassent à titre d’étudiants sous la surveillance ou les directives d’un membre de l’OTRO. Cette surveillance ou cette direction peut être directe ou indirecte. Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter à la politique sur la surveillance de l’OTRO et aux Lignes directrices de pratique Inscription et utilisation du titre.

PAR EXEMPLE : Un SRT s’apprête à intuber un patient/client pour la première fois, sous la surveillance directe d’un RRT. Il a l’autorisation législative d’exécuter une intubation (par le biais de l’exception dans la LPSR), et n’a pas besoin de délégation pour exécuter cette activité ni aucun autre acte contrôlé autorisé aux thérapeutes respiratoires. Toutefois, le SRT doit recevoir de l’éducation du RRT afin d’exécuter la tâche de manière sûre et compétente. Le SRT et le RRT sont tous les deux responsables de leurs actions individuelles dans ce scénario. La documentation doit refléter le fait que le SRT était surveillé de façon directe, et le RRT qui a fourni la surveillance doit cosigner. Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter à la section Partage de la responsabilité liée à l’éducation, qui figure à la fin des présentes Lignes directrices de pratique.

Supervision directe des thérapeutes respiratoires étudiants et documentation

Si un SRT effectue une intervention sous surveillance directe, le thérapeute respiratoire surveillant et l’étudiant sont tenus de :
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Consigner dans le dossier du patient ou client que l’étudiant a effectué l’intervention ou les interventions sous « surveillance directe »;
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S’assurer de consigner complètement le contact du patient dans le dossier de santé ou patient ou client;
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S’assurer que le thérapeute respiratoire surveillant cosigne toute entrée de l’étudiant dans le dossier du patient ou client.
Toute personne qui lit la documentation doit être en mesure d’établir clairement que l’exigence de « surveillance directe » a été respectée. Il faut également que la signature de l’étudiant et celle du surveillant cosignataire confirment les renseignements fournis et confirme que la consignation de l’activité, de l’évaluation, du comportement ou de l’intervention est exacte et complète.

PAR EXEMPLE :

Les thérapeutes respiratoires diplômés (GRT) doivent exécuter les actes contrôlés autorisés aux thérapeutes respiratoires sous surveillance générale, en raison de la nature de leur certificat d’inscription auprès de l’OTRO (certificat temporaire assorti de conditions et restrictions). Par conséquent, les GRT ne peuvent pas surveiller les SRT dans l’exécution de toute intervention faisant partie d’un acte contrôlé autorisé aux thérapeutes respiratoires (p. ex., l’administration d’oxygène). L’exigence de surveillance générale des GRT ne comprend pas la cosignature de la documentation. Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter aux Lignes directrices de pratique Inscription et utilisation du titre.​

 

Rapports personnels entre les RRT et les thérapeutes respiratoires étudiants

Lorsqu’un thérapeute respiratoire enseigne à des thérapeutes respiratoires étudiants, que cela soit directement, à titre de membre d’une faculté ou d’instructeur clinique ou indirectement, à titre de RT surveillant, il existe une différence de pouvoir inhérente. Ce déséquilibre est présent car le thérapeute respiratoire a un statut et une influence sur l’étudiant pouvant influencer la réussite de ce dernier. L’OTRO décourage fortement les rapports personnels entre les membres de l’OTRO (qui participent de façon directe ou indirecte à la formation de l’étudiant) et les thérapeutes respiratoires étudiants. Un tel rapport est parfois équivalent à un « manquement professionnel ». Un membre de faculté ou un instructeur clinique peut avoir une influence sur un étudiant jusqu’à la remise des diplômes, mais un thérapeute respiratoire travaillant dans un hôpital ou dans un établissement quelconque peut avoir une influence sur un étudiant aussi longtemps que ce dernier fait partie du personnel de cet hôpital, établissement, organisation, etc. Lorsque son influence auprès d’un étudiant n’est plus, un membre de l’OTRO peut établir un rapport avec l’ancien étudiant.

Les thérapeutes respiratoires doivent en tout temps faire preuve de comportement professionnalisme dans leurs interactions avec les étudiants, les collègues, les patients et les familles. Il est important d’éviter les gestes inappropriés ou perturbateurs, notamment par un langage, des gestes et des omissions qui ne répondent pas aux attentes de la profession par rapport aux normes de pratique.

Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter aux Lignes directrices de pratique sur la sensibilisation et la prévention des mauvais traitements.

GLOSSAIRE

Actes autorisés : Acte contrôlé ou partie d’un acte contrôlé dont l’exécution par un professionnel de la santé est autorisée dans une loi sur une profession de la santé [la Loi sur les thérapeutes respiratoires autorise ceux-ci à exécuter cinq actes dérivés de trois actes contrôlés définis dans la LPSR].

Membre(s) : Thérapeute respiratoire inscrit auprès de l’OTRO. Cela comprend les thérapeutes respiratoires diplômés (GRT), les thérapeutes respiratoires auxiliaires (limités)(PRT) et les thérapeutes respiratoires inscrits (RRT).

RÉFÉRENCES
  1. College of Nurses of Ontario. (2002). Professional Standards. Extrait de : https://www.cno.org/globalassets/docs/prac/41006_profstds.pdf
  2. College of Physicians and Surgeons of Ontario (2021) Professional Responsibilities in Medical Education. Extrait de : https://www.cpso.on.ca/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Professional-Responsibilities-in-Medical-Education
  3. Health.Vic (2020) The Best Practice Clinical Learning Environment (BPCLE) Framework (health.vic.gov.au). Extrait de : https://www.health.vic.gov.au/education-and-training/best-practice-clinical-learning-environment-bpcle-framework